Gérer son stress avant un entretien.

 

 

Mains moites, transpiration, nausée, mal de ventre et même crise de spasmophilie sont des symptômes normaux du stress que l’on peut ressentir avant un  entretien de recrutement. Le stress, ou syndrome général d’adaptation, en anglais pression émotionnelle, de l’ancien français destresse, est l’ensemble des réponses d’un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement,  dépendant de la perception des dites pressions de celui qui les vit.  La définition médicale : séquence complexe d’événements se traduisant par des réponses  physiologiques et psychosomatiques. On distingue le stress positif (eustress en anglais) et le stress négatif (distress). Il faut différencier le stress de l’anxiété qui est une émotion. Ces symptômes sont trés gênants avant et surtout pendant un entretien de recrutement, heureusement  il existe une multitude d’astuces pour les gérer au mieux.


Préparation du guerrier : la veille d’un entretien important, on se détend.  On conseille aux bacheliers de ne jamais réviser la veille, adapter ce précepte à sa propre situation. Bain relaxant, repas léger et bonne nuit de sommeil sont des alliés pour être en pleine forme le lendemain. Eviter les psychotropes et préférer leur une tisane ou un lait chaud pour aider à l’endormissement.


Utiliser la pensée positive : si on a  bien préparé son entretien, si on s’est bien renseigné sur l’entreprise et surtout sur son interlocuteur (sites et réseaux sociaux sont là pour cela) on  connait son  sujet, on est prêt à répondre à toute  éventualité : question inattendue, intervention extérieure… et surtout à poser les bonnes questions. On est apprécié plus par la pertinence de ses questions que par celles des réponses. Se faire et penser de manière positive : on est  tout aussi compétent qu’un autre,  et garder un moral de vainqueur.


Respirer :  avant l’entretien, on se ménage un moment au calme, on se concentre sur son corps, on respire profondément et par le ventre. 


Prendre conscience de la source de son stress : pour le maitriser, il faut le comprendre, en fait ce n’est pas l’entretien en lui-même qui stresse, mais les pensées négatives que l’on développe autour : je ne vais pas être assez performant, je ne suis pas qualifié, je vais dire n’importe quoi… Peur du regard des autres, peur d’être évalué et dévalué. Tout ceci est humain et ne doit pas empêcher de rester dans un schéma positif.

 

Serge