Objectif… quel objectif ?

 

 

 

 



Ce job que vous occupez; Ce client que vous bichonnez; Cette équipe que vous animez; Sylvia ou Max que vous convoitez; Cette maison de la Tranche sur mer dont vous rêvez; Ce réseau que vous tissez…

A quoi bon tout cela ?

Comment ça, à quoi bon ?

C’est mon objectif.

Et je le poursuis depuis des années !

Oui… mais non.

C’est UN objectif, pas VOTRE objectif?

Ok, je m’explique :

Vous voulez :

- bâtir une entreprise ou un projet au top;

- multiplier vos clients, vos savoir faire;

- conquérir Sylvia ou Maxime;

- vivre à la Tranche sur mer et vous en payer une… (tranche);

 Vous souhaitez :

- créer Stop Problèmes sur iPhone pour traiter les problèmes des gens (zut, c’est déjà fait); Ce sont des objectifs intermédiaires, secondaires.

Pardon ?

Secondaire l’achat de ma maison, secondaire mon job, mes amours ?

Oui.

Secondaires.

Car, vous avez un objectif qui les dépasse de loin.

Vous sentir bien, vivre heureux.

Voilà votre véritable OBJECTIF DE VIE.

Évident ?

Pas tant que ça.

Sinon, les gens sortiraient du moral à plat qu’ils affichent si souvent.

Et votre quotidien serait fait de moins de stress et de tourments.

Réfléchissez-y.

Vivre heureux : c’est l’objectif le plus simple du monde.

Le plus secret.

Le seul qui rassemble la totalité de l’humanité.

Cela fait du monde.

Et si quelqu’un se souhaite mal vivre ou mal être, un peu de repos lui fera du bien.

 

Deux exemples

1) Vous avez résolu un problème, vous vous sentez bien n’est-ce pas ?

Pourquoi ?

Ce n’est pas le problème lui-même qui vous ennuyait. Mais le fait que ses conséquences (réelles ou supposées) contrariaient votre objectif de vie, être heureux. Ce que vous imaginiez du problème vous causait stress et angoisse. Or, une fois réglé, ce problème ne vous affecte plus. Et vous retrouvez le moral.

Parfait.

Sauf que d’autres problèmes, d’autres préoccupations vous empêchent d’être heureux. Ce qui montre bien :

1) Qu’avoir réglé un problème parmi d’autres est bon à prendre, bien sûr. Qui s’en priverait ?

Mais qu’il s’agit là d’un objectif secondaire, d’une étape sur la voie de votre véritable objectif de vie : être bien, vivre heureux.

2) Que tout ce que vous obtenez en atteignant divers objectifs n’a qu’un effet partiel, temporaire, sur votre

bien être fondamental.

3) Que vous gagnez donc à bien distinguer vos objectifs secondaires de votre objectif ultime : vivre heureux.

 

Autre exemple :

Vous voulez absolument être nommé responsable ressources humaines de la société X. Trois ans que vous visez le poste. Vous y pensez constamment, comme d’autres pensent à l’Élysée en se rasant le matin. Et en se lavant les dents le soir. Fin stratège, vous avancez vos pions un peu plus chaque jour. Et donnez le maxi pour atteindre un si bel objectif . Ce n’est pas facile car Victoire, votre concurrente pour le poste, manœuvre subtilement. Soudain, la prestigieuse société Y, trois plus grosse que X, vous offre le poste de DRH du groupe !

Vous triomphez.

Victoire est défaite.

Vous sautez dessus.

Pas sur Victoire.

Sur le poste !

 

Ainsi :

L’objectif auquel vous teniez tant, (société X), pour lequel vous avez bataillé, s’efface instantanément devant l’offre plus attractive de la société Y. Ce que vous considériez pendant trois ans comme un élément majeur de votre bonheur s’étiole donc tout à coup. Cela au profit d’une opportunité (société Y) qui, dans votre esprit, va jouer le même rôle : un élément majeur de votre bonheur … Or, ni l’un ni l’autre de ces événements ne satisfont votre soif de vivre heureux.Soif insatiable et permanente. Ils le font ponctuellement, à court terme peut-être, mais pas davantage.

 

Ce qui confirme :

Mais ils ne sont qu’objectifs intermédiaires, secondaires. A ne pas confondre avec votre seul véritable projet de vie vous sentir bien, être heureux. D’où le titre de cet article:

Un objectif … quel objectif ?

Vous en avez plusieurs. Dont un fondamental et permanent. Intégrez cela à votre quotidien. Vous trouverez de meilleures réponses à vos difficultés. Vous vivrez plus sereinement.

 

Et, je le redis :

Cette réflexion peut vous faire changer de vie. Car vous changez de perception sur l’importance et les enjeux de ce après quoi vous courez. Quoi que vous entrepreniez. Dans n’importe quel domaine. A n’importe quel moment.

La preuve ?

Comment considérez-vous vos objectifs ?

Changer de vie… c’est possible.

Objectif… quel objectif ? (Suite)

Je vous ai compris.

Pourquoi cette célèbre citation (De Gaulle) ?

Je ne me lance pas dans la politique.

Encore que…

J’aurais deux trois bricoles à dire…

Passons…

Je vous ai compris car vos réactions au premier article, Objectif … quel objectif ? sont nombreuses.

Et instructives.

 

Il y a :

1) Ceux qui adhèrent au raisonnement ainsi résumé. Vous ne visez qu’un objectif de vie : être heureux.

Cet objectif supplante tous les autres. Ainsi, tout ce que vous visez, entreprenez, obtenez, ne sont que des objectifs secondaires. Qui, certes, concourent à votre bien être. Mais de manière partielle et provisoire.

Ils ne méritent donc ni l’importance que vous leur attachez. Ni le stress et les tourments qu’ils engendrent souvent..

 

Et il y a :

2) ceux qui lient leur bonheur à l’atteinte de leurs objectifs. Quand j’aurai un conjoint, des enfants, une situation… Quand j’aurai un logement, de l’argent, un corps de rêve etc… alors, un jour… je serai heureux.

Logique. Mais cela se discute bigrement. La preuve ? Imaginez.

 

On vous dit :

A partir de ce jour :

• Aucune préoccupation ni inquiétude d’aucune sorte ne te visitera plus.

• Aucun problème, aucune peine, aucun regret ne viendra plus t’importuner.

• Fini tes interrogations sur ta santé, ton job, ta progéniture, ton portefeuille.

C’est simple, désormais, tu es HEUREUX. Zéro stress. Et un moral au top 24 heures sur 24, toute l’année.

Waouuuhhh… cela ressemble au Nirvana, non ? Qui ne voudrait y goûter ?

Rendez-vous compte, vous vivez complètement, totalement HEUREUX. Et pourtant vous vivez au milieu des évènements de votre vie. Certains favorables, d’autres non. Rien ne vous affecte. Plus besoin de reconnaissance,

Plus besoin de paraître important. A quoi bon, vous êtes heureux, votre objectif de vie est rempli.

 

MAIS ALORS…

Si vous parvenez à vivre heureux en dépit des aléas de l’existence, c’est bien :

• Que vos objectifs professionnels et personnels ne FONT PAS votre bonheur.

• Qu’ils ne sont que des étapes, des moments de votre histoire.

Des objectifs secondaires et rien de plus.

 

MAIS ALORS (bis)…

Faut-il « laisser tomber » ces objectifs intermédiaires ?

Non bien sûr. Ils sont votre quotidien. Accordez-leur tout le prix qu’ils méritent. De l’attention. De l’engagement.

Je le fais moi-même avec, disons, une certaine… intensité. Mais replacez-les dans le contexte de votre existence.

Vos objectifs intermédiaires sont des moyens. Des véhicules, qui vous apportent des satisfactions provisoires et à court terme.

 

Exemple :

Vous rêvez d’amour, d’un job, d’une voiture, d’une maison. Bravo, vous l’obtenez. Que va-t-il se passer ?

Au bout d’un temps, cet acquis vous paraitra tellement normal, tellement ancré dans vos habitudes qu’il ne vous rendra plus aussi heureux qu’au début. Vous vous focaliserez davantage sur ses inconvénients. Et, désormais moins heureux, vous ne penserez plus qu’à le redevenir complètement. Alors vous voudrez une autre voiture, un autre poste, une maison plus ceci ou plus cela. Vous créant ainsi de nouvelles insatisfactions. Impossible dans ces conditions d’être vraiment heureux.

 

D’où l’astuce de vie n°1

Ne liez pas votre bonheur aux conditions extérieures… Il y aura toujours quelque chose pour le contrarier.

Quand j’aurai vendu, quand je serai promu quand… quand… alors je serai heureux.

Non ! Ce n’est pas quand vous aurez enfin votre canari que vous serez serein (elle est fine…).

 

D’où l’astuce de vie n°2

N’attendez pas que toutes les conditions de votre bonheur soient réunies… Elles ne le seront jamais.

Votre objectif de vie est d’être heureux. C’est lui qui vous fait sortir de la couette le matin. Et non l’objectif du moment – par ailleurs stimulant – de gagner des clients, motiver une équipe ou autre. Aucun de vos objectifs intermédiaires ne peut complètement satisfaire votre but principal : vivre heureux. 

D’autant qu’ils peuvent changer en cours de route.

 

Exemple :

Vous visiez le poste de DRH chez Laverdure. Et en faisiez un élément clé de votre bonheur… Or vous atterrissez chez Dugazon. Et vous en réjouissez. Votre bonheur n’était donc pas là où vous le placiez.

 

Astuce de vie n°3

Distinguez votre objectif fondamental de tous les autres. Et finalement :

Votre bonheur n’est pas la récompense de vos efforts. Il n’est pas non plus, l’addition d’objectifs atteints. Votre bonheur est un ÉTAT D’ESPRIT. Il ne dépend QUE de vous. Car si vous ne pouvez pas peser sur les événements, vous pouvez peser sur ce que vous PENSEZ des événements.

Tout est là!