Les questions des recruteurs en entretien d'embauche sont souvent une source de stress pour les
candidats. On cherche - parfois à tort - le piège derrière une interrogation banale sur notre parcours ou nos ambitions, on essaie d'imaginer la réponse idéale ou le petit truc qui
achèvera de convaincre son interlocuteur. Bref, c'est comme pour un examen ou le permis de conduire, on veut à tout prix éviter l'impair...
Pour bien répondre aux questions les plus classiques, le mieux est évidemment de se préparer pour ne pas perdre ses moyens face au recruteur. Voici justement une
infographie qui pourra vous aider si on vous pose l'une des 35 questions les plus fréquentes. Evidemment, il ne s'agit pas de réponses toutes faites mais plutôt de conseils qui
pourront vous guider pour formuler un propos adapté à la fois au poste, à votre parcours et à l'entreprise.
Si par exemple on vous demande "ce que vos collègues disent de vous", il faut éviter de tomber dans le piège de l'exagération qui pourrait conduire le recruteur à tirer des conséquences sur votre personnalité. Autre question classique, celle sur vos défauts : là encore c'est un exercice imposé pas forcément évident. L'infographie de Samplequestionnaire préconise dans ce cas de tourner ses défauts en qualités professionnelles. Exemple : "j'ai besoin de temps pour me préparer avant d'aller au travail, je règle donc mon réveil deux heures avant de partir..."
"Pourquoi devrions-nous vous embaucher ?", encore une question plus complexe qu'il n'y parait. L'écueil à éviter absolument est de se comparer aux autres candidats en lice. Il vaut mieux insister sur le matching entre votre profil et le poste à pourvoir pour convaincre le recruteur que vous correspondez au job et que "l'entreprise a besoin de vous".
Dernier exemple de question à laquelle il faut répondre prudemment : "comment réagissez-vous face à la pression ?". Le recruteur souhaite avoir des exemples précis et évaluer si dans des conditions de stress vous arrivez à donner le meilleur de vous-même, ou pas. Enfin, au-delà de cette liste de 35 questions, n'oubliez pas que normalement les (bons) recruteurs vous rencontrent en entretien pour en savoir plus sur vous, pas forcément pour vous mettre mal à l'aise... Et vous avez aussi le droit, en général à la fin de l'entretien, de poser des questions précises sur le poste, l'entreprise et son marché, afin de savoir si le job en vaut la chandelle.
Dernier exemple de question à laquelle il faut répondre prudemment : "comment réagissez-vous face à la pression ?". Le recruteur souhaite avoir des exemples précis et évaluer si dans des conditions de stress vous arrivez à donner le meilleur de vous-même, ou pas. Enfin, au-delà de cette liste de 35 questions, n'oubliez pas que normalement les (bons) recruteurs vous rencontrent en entretien pour en savoir plus sur vous, pas forcément pour vous mettre mal à l'aise... Et vous avez aussi le droit, en général à la fin de l'entretien, de poser des questions précises sur le poste, l'entreprise et son marché, afin de savoir si le job en vaut la chandelle.
Publié le jeudi 27 juin 2013 · 09:56 · Par FmR
Les questions fréquentes des recruteurs
Pendant l'entretien d'embauche, les recruteurs vont vous poser de nombreuses questions sur votre parcours, vos expériences, et votre projet professionnel. Voici une sélection des plus courantes et aussi quelques-unes un peu plus surprenantes...
en complément
Les questions insolites
Les questions classiques
Les questions plus ouvertes
Ces questions ne sont pas là pour vous piéger. Elles permettent juste aux recruteurs d'en savoir plus sur votre personnalité et votre comportement dans un cadre professionnel. Répondez avec le plus de sincérité et de naturel. Et n'oubliez pas aussi de poser des questions sur l'entreprise, le poste à pourvoir, les possibilités d'évolution, la rémunération...
Les employeurs aiment comprendre la personnalité des candidats. Pour cela, rien de mieux que de les interroger sur leurs principaux défauts. Une question à laquelle Louise Enescaux, consultante au sein du cabinet Hudson, conseille de répondre honnêtement sans pour autant se "tirer une balle dans le pied".
"Pour les candidats, cette question est souvent considérée comme piège. Mais pour les recruteurs, c'est une manière de creuser leur personnalité. On attend donc qu'ils y répondent avec franchise et honnêteté. C'est pourquoi il ne faut jamais éluder cette question et encore moins répondre je n'ai aucun défaut. Ce qui ne signifie pas pour autant se dénigrer ou se présenter sous un angle négatif. Il est donc utile de dresser une liste de défauts qui n'ont pas ou peu d'influence pour le poste convoité. En effet, si un commercial répond je ne sais pas convaincre mes interlocuteurs, c'est gênant. Tout comme un trader qui manquerait de résistance au stress...
A l'inverse, si un candidat explique être trop direct, il peut mettre ce défaut en valeur et dire, par exemple : "je suis direct mais mes interlocuteurs savent exactement comment les choses évoluent au quotidien. Je suis en effet totalement transparent dans ma façon de communiquer". De la même façon, la minutie peut être associée à une forme de lenteur. Le candidat devra alors expliquer qu'il est néanmoins capable de rendre un dossier à temps et qu'il saura réagir à l'urgence. En langage RH, c'est montrer ses axes de progrès. C'est précisément ce que recherchent les employeurs : des candidats francs, capables de parler de leurs défauts mais surtout aptes à les dépasser et à s'améliorer".
en complément
"Lorsque le recruteur vous demande si vous avez des questions à la fin de l'entretien, cela peut être l'occasion pour vous d'en savoir plus sur votre interlocuteur, sur son propre parcours, ou sur ce qu'il l'a motivé à rejoindre le groupe... Vous pouvez également vous renseigner sur les prochaines étapes du processus de recrutement si ce point n'a pas été abordé durant votre conversation.
Il n'y a pas de question taboue. Si quelque chose vous "tracasse" au sujet du poste ou de l'entreprise, l'entretien est justement le moment d'en parler. Mais attention, parler par exemple de la mutuelle ou du montant des tickets restaurant dès le premier entretien ou au début de celui-ci peut donner une mauvaise impression au recruteur. Le plus important est avant tout de comprendre la culture de l'entreprise, quelles sont les possibilités d'évolution, quelles sont les tâches qui vont vous être confiées, quelles sont les attentes du manager... Les questions pratiques doivent arriver en second plan.
Si toutefois vous n'aviez pas de question à poser, vous pouvez tout simplement dire que l'entretien a été clair et a répondu à vos interrogations à ce stade du processus.
Rappelons enfin que la fin de l'entretien est l'occasion pour le candidat d'indiquer sa motivation pour le poste, sans en faire trop bien évidemment car il faut toujours se montrer sincère."